Mieux-être
Toute personne a le droit au mieux-être, indépendamment de son âge, son niveau de vie, son orientation, et son identité de genre. C’est plus difficile quand on se sent méprisé-e, nul-le, anormal-e ou soumis-e à une pression.
Tendre vers un état de bien-être, c’est d’abord s’interroger sur ce qui vous y amènera, ou fera en sorte que vous y restiez :
S'ACCEPTER, ÊTRE EN ACCORD AVEC SOI-MÊME
Dans une société où la plupart des personnes sont (ou se définissent comme) hétérosexuelles et/ou cisgenre, se questionner sur son orientation sexuelle ou son identité de genre peut être complexe. Attitudes négatives, discriminations et violences subies peuvent contribuer à un mal-être permanent et avoir un impact sur l’estime de soi. L’isolement peut engendrer stress et craintes, ce qui explique qu’anxiété, dépression et suicide sont plus fréquents que dans la population hétérosexuelle. Chacun-e doit pouvoir trouver son équilibre. Ligne Azur est là pour vous.
IDENTIFIER MES LIMITES POUR ME SENTIR BIEN
Personne ne doit imposer ou se voir imposer des rapports ou des pratiques sexuels. Dans ce domaine, rien n’est obligatoire. Par conformisme, on peut accepter une relation (flirt, acte sexuel…) alors que l’on s’interroge sur sa propre orientation sexuelle. Cela évite que son entourage (ami-e-s, collègues, famille…) ne se pose trop de questions. Il est dommage qu’un moment de plaisir potentiel se transforme en une déception. Le contexte de la relation (lieu, moment, durée, seul-e, à 2 ou plus…) peut ne pas convenir. On risque aussi de se dégoûter, de se dévaloriser, de ne plus avoir envie d’une relation sentimentale et/ou de rapports sexuels. Une image dégradée de soi rend plus difficile la négociation équitable avec son/sa/ses partenaire-s. Et être amoureux-se ne rend pas pour autant les choses plus simples. Chacun-e doit trouver, à son rythme, une situation qui lui convienne. Ligne Azur est là pour vous aider.
REPÉRER MES SOURCES DE STRESS ET TRAVAILLER L'ESTIME DE SOI
Stéréotypes (sexistes, homophobes…), perception d’être différent-e (un homme féminin, une femme masculine, ou tout ce qui brouille l’image sociale)… sont autant d’éléments pouvant provoquer le rejet, l’exclusion. Les agressions physiques comme verbales, la pression sociale répétée ou continue, entraînent parfois des situations de détresse, de souffrance, de dévalorisation de soi, voire le suicide.
Les insultes et propos homophobes sont punis par la loi. Travailler l’estime de soi, valoriser son entourage, se rapprocher d’un groupe de pairs… sont autant de pistes à explorer pour faire évoluer sa situation. Échanger, réfléchir, faire le point : Ligne Azur est un espace pour vous aider.
FAIRE LE POINT SUR MA SANTÉ
Le suivi gynécologique concerne toutes les femmes, y compris homo et bisexuelles. Une consultation régulière chez un-e spécialiste ou chez un-e généraliste permet la prévention et la prise en charge des mycoses, des dysfonctionnements ovariens, des IST, des risques de cancers du col de l’utérus ou du sein. Il favorise aussi différents moments de vie (début de la sexualité, changement-s de partenaire-s, ménopause…). Pouvoir parler librement avec un-e professionnel-le de santé est indispensable à une bonne prise en charge médicale. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ce/cette professionnel-le, vous pouvez toujours en changer, demander des adresses autour de vous. Ligne Azur est là pour vous aider.
RÉDUIRE MES RISQUES LIÉS À LA CONSOMMATION DE PRODUITS
Certaines personnes consomment de l’alcool, du tabac, de la drogue ou des médicaments pour faire tomber les inhibitions, modifier la sexualité ou pour gérer stress et anxiété. Ces consommations peuvent révéler un mal-être voire une dépression. Si vous souhaitez réfléchir sur votre consommation et réduire les risques liés, n’hésitez pas à solliciter Ligne Azur ou d’autres dispositifs (Alcool Info Service, Drogues Info Service, Tabac Info Service…) qui proposent des pistes pour limiter ou arrêter sa consommation d’alcool, se préparer à l’arrêt de consommation de drogues ou arrêter de fumer.
Que dit la loi sur les drogues ?
CA NE VA PAS FORT, JE FAIS QUOI...?
Il arrive à tout le monde de traverser des mauvaises passes, des moments de déprime qui finissent par passer. Néanmoins, parfois, les mauvaises passes se succèdent et la déprime s’installe plus profondément au point de sembler faire partie du paysage. Il peut y avoir des causes identifiées : ruptures, problèmes familiaux, discriminations subies… Parfois aussi, le mal-être ne trouve pas d’explications claires.
Ne pas rester seul-e
Parler de ses fragilités peut paraître terrifiant, mais recevoir du soutien et de l’attention peut être un premier pas dans la bonne direction. A qui parler, alors ? Une personne de confiance, qu’elle appartienne au cercle familial, amical, ou qu’elle soit un∙e professionnel∙le.
Se faire aider
Si votre mal-être s’enlise ou s’aggrave, il est d’autant plus important de solliciter de l’aide si vous le pouvez. Même si vos ami·e·s ou votre famille vous soutiennent, eux-mêmes peuvent parfois être démunis ou maladroits face à des situations graves.
Voici quelques pistes de personnes à qui vous pourriez parler ou de structures que vous pouvez solliciter selon votre âge, vos revenus et votre situation :
• Votre médecin généraliste (payant, pris en charge par la sécurité sociale)
• Une Maison des Ados ou un Point Accueil Ecoute Jeune (gratuit)
• Un Planning Familial (gratuit)
• L’infirmier-e ou psychologue scolaire (gratuit)
• Un CMP/Centre Médico-Psychologique (gratuit)
• Un-e psychologue (payant et non pris en charge par la sécurité sociale / peut être pris en charge par certaines mutuelles)
• Un-e psychiatre (payant, pris en charge par la sécurité sociale)
En cas de crise importante ou de pensées suicidaires concrètes pour vous ou quelqu’un de votre entourage, rapprochez-vous des services d’urgence en appelant le 15.
Si vous ne savez pas où vous rendre ou vers qui vous tourner, n’hésitez pas à appeler Ligne Azur entre 8h et 23h, d’exposer votre situation à l’écoutant·e et de lui demander de vous orienter vers une structure d’aide.